lundi 6 avril 2015

Mardi du livre du 3 mars 2015

Voici le compte rendu des ouvrages présentés lors du mardi du livre de mars 2015. 

Victor cohen hadria, Les trois saisons de la rage. Ce roman nous transporte dans la campagne normande au XIXeme siècle. On y suit un médecin qui met toute son énergie a soigner ses semblables. De par sa profession, il entre dans tous les foyers, qu'ils soient pauvres ou aisés, et côtoie donc la misère, sociale mais aussi intellectuelle. La construction du livre est assez étrange car la première partie présente un personnage que l'on ne retrouve plus par la suite,alors qu'on s'attend à avoir de ses nouvelles. La lecture est assez plaisante, comme une chronique campagnarde, en dépit de quelques longueurs. La fin est plutôt déroutante.



Bret Easton Ellis, American psycho. Cet auteur célèbre et encensé se révèle être une déception. Ce roman raconte l'histoire d'un jeune homme dans les affaires a qui tout réussi, dans les années 1990. Le personnage est antipathique. Égoïste, fortement imbu de lui-même, il ne pense qu'a sortir dans des endroits à la mode, prendre de la drogue, rabaisser les autres et gagner toujours plus d'argent. Même si le style de l'auteur est agréable, les personnages sont inintéressant et il n'y a pas d'intrigue.



Fiona Buckley, Dans l'ombre de la reine et L'affaire du pourpoint. Ces deux romans historiques se déroulent sous le règne de la reine Élisabeth d'Angleterre (1558-1603). L'héroïne est une jeune veuve qui devient dame d'honneur de la reine pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille. Brillante et très douée pour résoudre des énigmes, elle se voit confier plusieurs missions  pour la reine. Les romans sont plaisants et nous apprennent de nombreuses choses sur l'Angleterre de l'époque et les intrigues de la cour. 




Guillaume de fonclare, Joë. L'auteur est l'ancien directeur de l'historial de Péronne. Il a été obligé d'arrêter de travailler à cause d'une maladie orpheline. Il fait un parallèle entre sa vie et celle de Joe, le héros du roman, qui suite à une blessure lors de la première guerre mondiale, est lui aussi paralysé. Le roman raconte l'évolution de la maladie et comment le héros arrive à se dépasser pour réussir à faire ce qu'il veut malgré les moments de découragement. Bien écrit, pas extraordinaire mais donne a réfléchir.




Per Peterson, Je refuse. C'est l'histoire de 2 garçons, Jim et Tommy, qui vient dans le même quartier en Norvège. Ils ne sont pas issus du même milieu et vont connaître des trajectoires différentes. Ils se retrouvent par hasard à l'âge adulte et évoquent leurs souvenirs. Blandine, qui présente le roman, l'a trouvé confus et ne l'a pas vraiment apprécié. Qu'en sera-t-il ne ce qui vous concerne ? 



Patrick gale, Chronique d'un été. On suit dans ce roman Will, un libraire gay. Très proche de sa mère, il vit difficilement sa maladie d'Alzheimer. En vacances avec ses parents en Cornouailles dans le cottage familial, il se remémore trente ans plus tôt, un autre été familial au même endroit...  Les flashbacks peuvent rendre la lecture difficile.



Simon Singh, Histoire des codes secrets. Cet ouvrage n'est pas un roman mais plutôt une sorte de documentaire relatant l'apparition des codes secrets. Ceux-ci ont pris naissance afin de sauvegarder les communications entre les rois et leurs vassaux de toute interception. Très vite, il y eut une compétition entre les gouvernements et les pays afin de mettre au point les plus sophistiqués. On y apprend, à travers de nombreux exemples, que les pays arabes ont beaucoup contribué à développer la cryptologie ou encore comment les royaumes écossais et anglais ont rivalisé de stratagèmes durant le règne d’Élisabeth Ière.




Stephen Weir, Les pires décisions de l'histoire. Autre ouvrage non romanesque, celui-ci revient sur des décisions prises par des personnages historiques qui ont été funestes. Très intéressant.


Robert castel,  Métamorphose de la question socialeCe livre de sociologie permet de comprendre comment les relations entre les hommes se sont métamorphosées, passant du nomadisme à la vie en communauté. Il dénonce les inégalités entre les hommes, analyse la pauvreté et les comportements face à la société actuelle.