lundi 30 novembre 2015

Mardi du livre du 3 novembre 2015



En ce mardi du livre d'octobre, nous accueillons dans le groupe une étudiante allemande qui réalise un stage au CHU d'Amiens et qui a entendu parler de notre rencontre sur internet. Bienvenue !

Le peigne de Cléopâtre, Maria Ernestam. Un groupe d'amis décide de monter une entreprise qui permet de résoudre tous les problèmes des gens. L'une d'entre eux se fait virer par son entreprise et traverse une crise, ils font donc cela pour elle au départ. Cela fonctionne bien, jusqu'au jour ou on leur demande d'assassiner quelqu'un. Or, deux jours plus tard, la personne en question meurt. Que s'est-il passé ? Ce n'est pas une enquête policière. C'est assez intriguant mais pessimiste au final. Le roman met en exergue le fait que les amis ne se connaissent pas vraiment, chacun à sa part d'ombre. 


 
La fiancée américaine, Éric Dupont. Ce roman, présenté au mois de septembre, fait partie de ceux qui ont suscité l'envie d'être lus par d'autres participant. Christelle a donc découvert le livre qui présente l'histoire d'une famille canadienne, avec beaucoup d'humour. Elle l'a beaucoup aimé.  




Douglas Preston et Lincoln child, la chambre des curiosités. Les croassements de la nuit. Ces deux auteurs rédigent à quatre mains des romans policiers qui mettent en scène un inspecteur du FBI, au nom curieux : Aloysius Pendergast. Il aime à résoudre des enquêtes qui semblent insolubles. Habillé comme un dandy, pâle comme un croque-mort, roulant en Rolls Royce, possédant plusieurs résidences dans des quartiers huppés, il n'a pas son pareil pour débarquer au plein milieu d'une enquête et démêler le vrai du faux, ne se souciant pas de se faire des ennemis. Les romans, qui sont au nombre de 16, sont assez originaux et captivants.  






The art of loving, Éric Fromm. Cet ouvrage est celui d'un psychologue qui a essayé d'aborder l'amour. Sa question centrale est : est ce que l'amour est un art ? La plupart des gens tombent amoureux. En général, ils se fient à l'apparence. Dans les années 1980, une fille qui fumait était attirante, ce n'est plus le cas aujourd'hui. La mode et son évolution jouent donc sur les codes de la séduction. Maintenant c'est la société de consommation, même en amour, qui prédomine. L'ouvrage comporte une partie théorique et une partie pratique, avec des conseils à mettre en œuvre. Nicolas l'a lu en anglais, on peut le lire en français. Il est paru en 1956.


Rendez-vous demain, 1er décembre, pour le mardi du livre de décembre, à 20h au Café, 17 rue Flatters à Amiens.


dimanche 1 novembre 2015

Mardi du livre du 6 octobre 2015

Voici le compte rendu des ouvrages présentés en ce mois d'octobre 2015. 


Mo hayder, Rituel.

Ce polar se passe à Bristol. On retrouve une main dans un fleuve, puis une autre plus tard. Beaucoup de suspense, une pointe de magie noire, il ravira les amateurs du genre.


 Serge Joncourt, L'écrivain national
Un écrivain est invité en résidence d'artiste dans un petit village pour 1 mois. Il doit animer des ateliers, rencontrer les personnalités locales, dynamiser la vie locale. Or, il se préoccupe d'avantage de l'étrange disparition d'un vieil homme et de la charmante voisine de ce dernier, ce qui va très rapidement faire jaser... Une ambiance à la Giono, une intrigue plutôt sympathique pour un roman qui se lit avec plaisir. 

 

 
Neon. Ce magazine qui a déjà 34 numéros à une mise en page sympathique. Une rubrique "les savoirs inutiles" est particulièrement sympathique. Il y a également des articles de fonds sur des phénomènes de société. Le slogan du magazine : "Soyons sérieux, restons allumés". Mensuel, il coûte 3,70 euros. 




L'âge de faire. Cet autre magazine fait la promotion d'initiatives positives en France et dans le monde. Edité par une SCOP, il s'agit d'un mensuel de 24 pages. Le site internet présente le concept et diffuse des articles afin de donner un aperçu :
http://www.lagedefaire-lejournal.fr/qui-sommes-nous/



Christophe André, Secrets de psys, ce qu'il faut savoir pour aller bien. Ce livre, sorti récemment en poche, est rédigé par un médecin très célèbre, ayant déjà publié plusieurs ouvrages de psychologie qui ont connu un grand succès. Il est d'ailleurs surnommé le "Pape de la psychologie positive". Ce courant de la psychologie met en avant ce qu'il faut faire pour aller mieux au lieu de rechercher ce qui ne va pas et pourquoi dans le passé. Il s'agit d'une modernisation de la psychologie. Le livre parle aux psychologues mais pas seulement, tous peuvent y trouver des solutions. Il aborde des points précis : comment concilier vie privée et vie professionnelle, comment dire non à un enfant... En 4 parties et 25 chapitres, très courts. Il y a des résumés intermédiaires, ce qui le rend très facile d'accès. 


 
Florence Servan-Schreiber, 3 kiffs par jour. Cet autre ouvrage de psychologie positive est rédigé par une psychologue américaine qui prône le fait de se faire au moins 3 plaisirs par jour. L'idée est de se dégager ces moments chaque jour afin d'être satisfait de sa journée, de booster sa confiance en soi, de se sentir mieux. 



Rendez-vous le mardi 3 novembre au Café, 17 rue Flatters, à 20h, pour le prochain mardi du livre !

jeudi 17 septembre 2015

Mardi du livre de septembre 2015

Avec la rentrée, le mardi du livre a repris. Les fidèles participants sont venus présenter leurs lectures de l'été, dont voici le compte rendu. 

Paulette. Ce magazine féminin est réalisé par des jeunes femmes, principalement des blogueuses. A l'origine, il s'agissait d'un site internet. Les rubriques sont traditionnellement celles du genre, beauté, mode, voyages, culture... mais ce bimestriel se distingue de ses concurrents par son côté anti-ânneries du genre "régime" ou "rubrique sexe". L'accent est mis sur le "Do it yourself". Le graphisme est girly et soigné. Les abonnées se trouvent dotées d'une carte de membre, qui leur permet de faire partie de la communauté "Paulette", et bénéficier de réductions sur des articles présentés dans le magazine ou encore d'être invité à des soirées privilégiées. Le site internet, dans la même veine, offre tous les mois des fonds d'écran fort sympathiques pour décorer son ordinateur ou encore son smartphone. 



Le secret d'Edwin Straffod, Robert Goddard. Dans les années 1970, un historien londonien au chômage est chargé par un homme richissime de mener l'enquête sur un ancien ministre, Edwin Strafford, qui a brutalement quitté le pouvoir alors qu'il était en pleine ascension. L'enquête va mener le héros dans les arcanes du pouvoir d'avant guerre, croisant Churchill et autres personnalités. L'intrigue est très bien menée, faisant de ce roman une enquête plaisante et instructive.



Tout pour plaire, Chester Himes. Dans ce roman américain paru en 1959, un prédicateur noir fait des ravages parmi les habitants pauvres de Harlem. Après qu'une fidèle meurt durant une prédication en public, la police mène l'enquête. Un policier atypique, à l'écriture décalée, qui décrit le quotidien des milieux défavorisés noirs américains.



American Darling, Russel Banks. Hannah, jeune idéaliste américaine, est obligée de changer d'identité suite à une affaire d'attentat écologiste à laquelle elle a été mêlée. Elle s'exile au Libéria et se marie à un homme politique sous le régime de Samuel Kanyon Doe. Elle vit alors dans l'opulence, se préoccupant uniquement de sauver les chimpanzés du pays.  Sa vie est bouleversée par la crise politique qui divise et ravage le pays quand Charles Taylor et Prince Johnson s'affrontent. Ce roman assez captivant nous plonge dans l'enfer des conflits ethniques africains mais nous apprend énormément sur les chimpanzés, le militantisme écologique ou encore les mystères de l'attachement féminins. Un chef d’œuvre de Russel Banks, à déconseiller toutefois aux âmes sensibles.



Livre mois. Ce site internet, présenté par Christelle, permet de s'abonner en fonction de ses goûts de lecture et de recevoir chaque mois un ouvrage à domicile. Pour la rentrée littéraire, un abonnement d'un mois à 9,90 euros est proposé sans engagement. Pour plus d'informations : https://www.livre-mois.fr/

Mardi du livre de juillet 2015



Une fois n'est pas coutume, c'est au Baobar que nous nous sommes retrouvés pour ce mardi du livre estival. Voici le compte rendu des livres présentés. 

Passé imparfait, Julien Fellowes. Dans ce roman, le personnage principal est chargé par un vieil ami de retrouver un enfant qu'il a eu dans sa jeunesse et n'a jamais connu. Ce dernier va alors mener l'enquête dans la bourgeoisie anglaise des années 60, remontant le fil des souvenirs mondains de sa jeunesse. Un roman très sympathique, drôle, qui nous plonge dans l'univers décalé d'un milieu social qui peine à dire adieu à ses privilèges face à la modernisation de la société et des mœurs. 



Un pied dans la tombe, Joseph Hansen. Ce polar américain a pour héros un détective homosexuel dans les années 80, à San Francisco. Alors qu'il rentre chez lui, il trouve, assis sur un banc, le cadavre d'un homme qui a dans sa poche sa carte de visite. Alors que sévit en ville un tueur d'homosexuels atteint par le sida, le détective décide de mener l'enquête. Loin des clichés sur l'homosexualité et le sida, ce roman policier intriguant est très bien écrit. 



La fiancée américaine, Eric Dupont. Ce pavé de 900 pages se dévore en un clin d’œil. On y suit les aventures d'une famille québécoise, les Lamontagne, et plus particulièrement de Madeleine. Au passage, on voyage de 1914 à nos jours, du Québec à Berlin, en passant par Rome et New York. Ce livre a une particularité peu commune : il combine des passages extrêmement drôles et horriblement dramatiques, parfois en même temps, ce qui fait rire le lecteur alors qu'il lit un récit épouvantable. Bien loin des traditionnelles saga familiales, ce roman est inclassable. 




Il faut tuer Lewis winter, Malcom Mackay. Ce roman policier est le premier d'une trilogie intitulée Glasgow. On y suit un tueur à gages qui œuvre dans le milieu de la mafia, de la drogue et de la prostitution. L'écriture de ce livre, qui sort des policiers habituels, est très rythmée.



Notre Dame du nom, Scholastique Mukasonga. Ce roman récompensé porte le nom d'un lycée de jeunes filles au Rwanda. L'intrigue s'y déroule dans les années 1970. On y suit les pensionnaires, issues pour la plupart de la bonne société, qui sont parquées dans cet établissement perché en haut d'une montagne. Les tensions entre hutus et tutsis sont palpables, on est d'ailleurs à l'époque de ce qui sera appelé plus tard "le petit génocide".  L'auteur, rescapée du génocide de 1994, décrit les mesquineries des jeunes filles gâtées et privilégiés, ainsi que les croyances africaines et les problèmes du pays.




Society. Ce magazine bimensuel présente des articles plutôt bien rédigés, toujours avec une teinte d'humour. Il aborde des sujets d'actualité, réalise des portraits de personnalités. Le ton est relativement divertissant, surtout avec les pages centrales qui reprennent des faits divers du monde entier. 



Sœur Marie Thérèse des Batignolles. Cette bande-dessinée a pour héroïne une religieuse déjentée, qui ne respecte rien ni personne. Alcoolique, elle enfreint quotidiennement les préceptes de la religion. Cette BD, parue en 1982 dans le magazine Fluide Glacial, plaira au amateurs du genre.